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Tokyo 2020: La fausse joie de la Néerlandaise van Vleuten

La cycliste néerlandaise Annemiek van Vleuten s'est plaint dimanche de la mauvaise communication sur la course olympique, après avoir cru franchir la ligne en tête alors que la vainqueur était déjà passée depuis plus d'une minute.

En arrivant sur la ligne du circuit du Mont Fuji, la championne de 38 ans a levé les bras en signe de triomphe. Il a fallu quelques secondes pour qu'elle comprenne que l'Autrichienne Anna Kiesenhofer, unique rescapée de l'échappée matinale, avait franchi la ligne 1 min 15 sec avant elle.

"Il y a eu beaucoup de confusion et de mauvaise communication aujourd'hui", a déploré van Vleuten, visiblement très frustrée par la tournure des événements: "On ne connaissait pas les écarts, on a entendu qu'il y avait 45 secondes à 10 km de l'arrivée", alors que l'échappée avait plus de deux minutes d'avance, a-t-il dit.

"Dans les courses les plus importantes, on n'a pas le droit d'utiliser les moyens de communication habituels", a-t-elle regretté, dans une allusion à l'interdiction des oreillettes sur l'épreuve olympique: "C'est censé rendre les courses plus intéressantes, mais ça les rend plus confuses".

Cet médaille d'argent est toutefois la première médaille olympique de van Vleuten, qui avait vécu un drame à Rio-2016.

Elle était alors en tête et filait vers la médaille d'or lorsqu'elle a été victime d'une terrifiante chute dans la dernière descente, à 10 km de l'arrivée. Restée inconsciente un moment, elle avait souffert d'une commotion cérébrale et de fractures de trois vertèbres, et les secours avaient même craint pour sa vie.

(AFP)